SEO : les mises en forme de contenus éditoriaux qui marchent

Les moteurs de recherche ont pour objectif d’apporter la réponse la plus pertinente aux problématiques exposées aux internautes. Google, le moteur de recherche qui monopolise le marché en France, a comme ses concurrents le même objectif. Google veut solutionner le plus rapidement possible les intentions de recherche que lui soumettent les internautes que ce soit via le texte taper sur sa barre de recherche, la recherche vocale émise via un smartphone ou Google Home ou la recherche visuelle avec Google Lens. Ainsi, lorsque l’intention de recherche détectée par le moteur de recherche peut être solutionnée par un contenu textuel selon l’algorithme, Google est susceptible de valoriser plusieurs mises en forme.

Les mises en forme de contenus éditoriaux à exploiter

Si Google a pour volonté de solutionner rapidement la problématique des internautes, il est donc nécessaire d’adopter des mises en forme qui permettent de rendre le contenu éditorial concis. Le moteur de recherche de Google peut ainsi soumettre un contenu résumé à l’internaute. Ce dernier peut consulter le contenu rapidement et trouver la solution à son problème. Sur les moteurs de recherche et notamment Google, il existe une position zéro. Cette position est pour le moteur de recherche la réponse exacte à la problématique exposée par l’internaute. Cette position zéro est souvent un résumé concis de la solution. Ce résumé est aussi souvent issu d’une mise en forme du contenu éditorial spécifique.

Les mises en forme qui permettent d’améliorer le positionnement des contenus éditoriaux sur les moteurs de recherche :

• Les tableaux : les tableaux sont particulièrement valorisés par Google sur son moteur de recherche. Les tableaux sont des mises en forme permettant de générer des positions 0 sur des requêtes concurrentielles. Les tableaux bénéficient aussi de transcriptions spécifiques dans les résultats des moteurs de recherche avec des extraits intégrés sous les balises title et meta description. Les tableaux sont des contenus facilement assimilables et digestes pour les internautes. De plus, ils sont facilement détectables par les robots grâce à des balises html dédiées.

• Les listes à puce : les listes à puce comme nous en exploitons dans cet article permettent d’étayer un contenu visuellement en listant des éléments. Cela offre une meilleure expérience de lecture à l’internaute puisque le contenu bénéficie d’icônes en début de ligne facilement détectables visuellement ainsi qu’une expression clé et d’un développement. L’internaute peut ainsi consommer les parties du contenu textuel mis en forme qui l’intéresse. Cela est logiquement valorisé par Google notamment pour sa position 0.
• Les listes numérotées : les listes numérotées permettent d’énumérer des étapes. Une liste numérotée permet notamment d’exploiter la micro donnée HowTo qui bénéficie d’une retranscription spécifique sur le moteur de recherche Google. Les listes numérotées permettent de résumer point par point un processus temporellement avec du texte, des photos et des vidéos.

• Les paragraphes structurels : les paragraphes structurels permettent d’organiser le contenu avec une introduction, un ou plusieurs développements et une conclusion. C’est notamment la conclusion qui est particulièrement valorisée par Google et référencée en position zéro. Logiquement, une conclusion a pour objectif de résumer un contenu éditorial là où une introduction expose les éléments qui seront développés au sein du contenu éditorial.

• Les foires aux questions (FAQ) : les foires aux questions permettent de résumer en un bloc des interrogations secondaires en rapport avec une interrogation principale que peuvent avoir les internautes. Généralement, cette foire aux questions est composée d’un bloc contenant plus de 3 questions. Les foires aux questions permettent d’exploiter la micro données FAQ qui est transcrite dans la page de résultats de Google.

• Les vidéos : les vidéos et les images ne sont pas des mises en forme mais sont des formats de contenus éditoriaux. Toutefois, les contenus qui englobent les photos et vidéos peuvent être mis en forme et donc augmenter la visibilité des vidéos et images. Les vidéos peuvent être visibles à côté d’un résultat notamment sur mobile mais aussi déclencher une grappe de contenu vidéo sur la page de résultats de Google.

• Les images : les images sont donc des formats de contenus. Toutefois, l’image permet d’éditer par exemple une infographie qui nécessite une mise en forme. Les infographies bénéficient aussi d’une forte mise en avant par Google sur sont moteurs de recherche. Naturellement, elles peuvent bénéficier d’une forte visibilité via Google image ou via les contenus enrichis. L’image simple permet aussi de valoriser du texte. Elle peut se positionner à droite d’un résultat sur le moteur de recherche de Google et ainsi améliorer le taux de clic.

Galerie, lien, citation ou discussion, il existe d’autres moyens de mettre en forme des contenus éditoriaux. Toutefois, ces derniers sont moins valorisés par les moteurs de recherche.

Au-delà de la mise en forme du contenu éditorial

La mise en forme du contenu permet d’améliorer l’expérience utilisateur ce qui est bénéfique pour les statistiques d’audience et l’engagement global. Logiquement, une expérience utilisateur optimisée pour l’internaute est aussi valorisée par les moteurs de recherche. Éditer des contenus éditoriaux dont la mise en forme est pensée en fonction des besoins des internautes est donc bénéfique pour le positionnement des résultats dans les moteurs de recherche, pour le positionnement des mots clés, pour l’amélioration de l’indice de visibilité, pour l’augmentation du trafic organique, pour la hausse du nombre de conversions et donc pour l’augmentation du chiffre d’affaires.

Bien entendu, un contenu éditorial convenablement mis en forme doit aussi être un contenu riche, c’est-à-dire un contenu dont les formats de contenus répondent à ceux consommés par l’audience et adaptés à son besoin. De même, un contenu éditorial peut exploiter une ou plusieurs mises en forme. La création de maquette pour penser l’ergonomie d’une page prend alors tout son sens puisqu’elle a pour objectif de répondre au mieux au besoin de l’internaute en lui apportant un maximum d’informations en rapport avec sa problématique.

Au-delà de cela, le contenu éditorial doit aussi être pensé pour intégrer des micro données exploitées par les moteurs de recherche pour qu’elles soient retranscrites dans les résultats des moteurs de recherche.