Lorsque l’on me demandait auparavant ce que je faisais comme métier, j’avais toujours du mal à répondre à cette question. Depuis que j’ai commencé a travaillé sur internet en 2013, j’ai pratiqué plusieurs spécialités : le référencement naturel SEO, l’édition de contenus éditoriaux, la rédaction web, la gestion d-e-réputation, la gestion des communautés sociales, l’e-mail marketing, les relations presse et média, l’affiliation, la gestion de projet ou encore la gestion des outils audiométriques. Depuis que j’ai commencé à travailler sur internet, j’ai dû user de dizaines de qualificatifs pour déterminer mon métier : référenceur, SEO, community manager, consultant en e-réputation, chef de projet web, rédacteur web, webmarketer, éditeur de sites internet… Mais promis, c’est fini.

Je suis consultant en communication multimédia

Le terme de consultant en communication multimédia définit bien mon job. Mon travail consiste à éditer du contenu éditorial multimédia et à exploiter les différents supports de communication multimédia (site internet, application, compte social ou site tiers) et leviers de visibilité (SEO, SEA, email marketing, réseaux sociaux, relations presse et média, publicité digitale et affiliation) pour leur donner de la visibilité. L’objectif final étant de générer de l’audience et au-delà de cela, de la valeur monétaire et data. Éditer du contenu éditorial, c’est autant produire une page ou un article sur un site internet avec le texte, les photos, les images, les vidéos et les bandes sonores qui vont avec que d’éditer une balise pour le SEO ou une publication sur un réseau social.

  • Définition communication : il s’agit du fait de communiquer et d’établir une relation avec quelqu’un ou quelque chose. Il s’agit aussi de l’action de communiquer quelque chose à quelqu’un ; résultat de cette action.
  • Définition multimédia : ensemble des techniques, technologies, supports et produits qui permettent l’utilisation simultanée (enregistrement, restitution et transmission) de plusieurs modes de représentation de l’information (textes, sons, images fixes ou animées, vidéos). Il faut ajouter à cette notion de diversité d’informations celle d’interactivité apportée par l’informatique et l’internet : la possibilité pour l’utilisateur de “naviguer” à sa guise d’une information à l’autre grâce à l’hypertexte.
  • Définition communication multimédia : la communication multimédia est le fait de communiquer et d’établir une relation avec quelqu’un ou quelque chose grâce à des supports, technologies, techniques et produits qui permettent l’utilisation simultanée et interactive de plusieurs modes de représentation de l’information (textes, sons, images fixes ou animées et vidéos). Cette information est enregistrée, restituée et transmise pour rendre possible la navigation de l’utilisateur grâce à l’hypertexte.

Ce fameux lien hypertexte. Passerelle entre l’audience et l’éditeur ou l’annonceur. On en parle surtout en SEO comme de précieuses références permettant de gagner la confiance de l’algorithme de Google. Mais ce lien hypertexte est présent partout, via chaque levier du web jusqu’au contenu éditorial à destination.

Je pratique donc le SEO, les réseaux sociaux et plus particulièrement Linkedin, la création de contenus éditoriaux dont la rédaction web l’e-mail marketing et la newsletter, l’affiliation, l’e-réputation, les relations presse et média, la publicité digitale, l’analyse des données ou encore la gestion de projet. Mais toutes ces spécialités ont pour point commun le contenu éditorial multimédia. Et un contenu éditorial multimédia n’est pleinement exploité que lorsqu’il est publié sur le bon support de communication et diffusé sur les leviers de visibilité web complémentaires.

La communication, le webmarketing, la stratégie digitale, le SEO, le community management, les relations presse et média, l’e-mail marketing, le SEA, la publicité digitale, l’e-réputation… Toutes ces spécialités sont dépendantes du contenu éditorial que ce soit du texte, de la photo, de l’image, de la vidéo ou du son. Sans contenu éditorial pas de visibilité, sans contenu éditorial pas de trafic, sans contenu éditorial pas de conversion et sans contenu éditorial pas de chiffre d’affaires généré grâce au web.

Pourtant, j’observe souvent un fait étonnant dans mon métier : des professionnels veulent obtenir plus de visibilité, plus de trafic, plus de conversions et générer du chiffre d’affaires grâce à de la technique.

On cherche à paramétrer les outils au mieux, on cherche à manipuler les algorithmes, on cherche des stratégies, on génère des rapports mais on ne produit pas de contenu éditorial. Et moi le premier, je suis tombé dans ces travers et il m’arrive parfois de rechuter comme un chercheur d’or numérique qui croit encore à l’eldorado du web et à des techniques miracles.

Pourtant, l’une des clés du développement de la visibilité des professionnels et de leur entreprise en ligne se trouve dans ce précieux contenu éditorial. Un mot, une photo, une icône, une infographie, une vidéo, un podcast, pour trouver l’équilibre entre quantité, qualité et rentabilité.

Qu’importe la forme tant que l’on a le fond ?

Bien entendu, il est nécessaire de comprendre les outils que l’on utilise pour mieux les exploiter. Évidemment, il faut comprendre les algorithmes des moteurs de recherche et réseaux sociaux pour espérer obtenir une meilleure visibilité. Oui, il faut définir des stratégies et les actualiser pour définir un cap, capter des statistiques et les interpréter à bon escient. Mais les meilleurs outils, les meilleures technologies, les meilleures pratiques, les meilleurs concepts marketing ne sont rien sans un contenu éditorial qui répond au besoin des internautes et qui apporte une solution à ses problématiques.

Avant d’espérer obtenir des résultats, il faut donc produire. Et pour commencer, il faut parfois accepter de produire mal pour demain produire mieux quitte à ne pas disposer de stratégie de communication multimédia. Il faut toujours tenter raisonnablement quitte à se planter pour espérer produire le contenu éditorial qui se positionne en SEO, qui générera des interactions sur les réseaux sociaux, qui augmentera le taux d’ouverture et de clic pour un e-mail marketing, qui générera des clics et des conversions en SEA, publicité digitale ou affiliation, qui améliorera la perception d’un sujet en e-réputation et qui générera de l’audience et de l’engagement en relations presse et média.

Il faut produire du contenu éditorial ciblé, authentique et ludique.

Apporter une solution à un besoin par les mots, les images, les photos, les vidéos et les sons.

Alors on produit quoi ?

On produit du contenu éditorial de qualité, on l’héberge sur le bon support de communication multimédia (site internet ou application), on le diffuse sur les leviers de visibilité web adaptés puis on analyse les statistiques. Alors on génère de la valeur. On optimise techniquement ensuite et on ajuste la stratégie en répétant ce qui marche et en stoppant ce qui ne marche pas. On génère ainsi un cercle vertueux.

La communication multimédia commence par cela : éditer.

Pour les aspects stratégiques et techniques, nous aurons l’occasion d’en reparler plus tard :)

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